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Arnaud et Elliott ont eu un bébé, Frank. La semaine, il vit chez ses pères et, un week-end sur deux, avec Sophie, la jeune femme qui l'a porté. Un équilibre qui semble convenir à tous.Lorraine est partie vivre en Dordogne avec Mario. Celui-ci s'attelle à l'invention d'une céréale résistante, qui demandera très peu d'arrosage. Mais les OGM ont toujours mauvaise presse, et les paysans du coin ne sont pas prêts à le laisser faire...Frank grandit. Et c'est pour lui un véritable parcours du combattant. Ses camarades d'école lui font bien sentir qu'il n'est pas comme les autres.Une société qui bouge, des enjeux géopolitiques et écologiques qui changent les données... Après Le Bruit des silences et Des fleurs et des épines, Valérie Gans imagine le monde de demain. Ni mieux, ni moins bien... Simplement différent. Un roman enchanteur. Isabelle Potel, Figaro Madame. Sa sensibilité nous touche et son livre se dévore avec gourmandise. Anne Michelet, Version Femina.

Dévoré par les requins au large de Bali, le peintre Egon Stübli est mort.Largement relayée par une presse qui jusqu’à présent ne s’était jamais beaucoup intéressée à l’artiste, en perte de vitesse après un petit succès quelques années plus tôt avec une série de portraits distordus appelés les Uglies, l’information suscite instantanément dans le monde de l’art un regain de curiosité.Les «  amis  » apparaissent soudainement de toutes parts, la cote d’Egon s’envole, on s’arrache ses toiles… Mort, Egon Stübli atteint une notoriété à laquelle il n’aurait jamais pu prétendre de son vivant.Réticent dans un premier temps à profiter de cet engouement, son compagnon le chirurgien Charles Newcommer en tire cependant une idée. Si c’est la singularité qui plaît dans les portraits de son amant, pourquoi n’appliquerait-il pas ce principe à la chirurgie plastique  ? Donner aux femmes – et aux hommes – une personnalité plutôt que de les faire toutes – et tous – se ressembler  ?Entre satire sociale et thriller psychologique, de la quête de la beauté à la fabrication d’un succès, Valérie Gans brosse un tableau au vitriol de notre société. Et si tout ceci n’était qu’une immense manipulation, reposant sur ce qui a toujours fait courir les hommes  : l’appât du gain et la vanité  ?